12ème jour Transat Jacques VABRE 2019: 7 novembre 2019 les MULTI50 sont presque arrivés... @TransatJV_fr #TransatJV


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| Michel Lecomte - Journaliste | Voile | Transat Jacques VABRE 2019  Vu 116013 fois
Article N°23409

12ème jour Transat Jacques VABRE 2019: 7 novembre 2019 les MULTI50 sont presque arrivés... @TransatJV_fr #TransatJV

Alors que Salvador de Bahia coule sa dernière soirée paisible avant l’arrivée du premier Multi50 la nuit prochaine, le Pot-au-noir n’en finit pas de retenir dans ses griffes les IMOCA de tête.  Distancé par Apivia, Charal fait toujours pénitence et voit revenir dans son tableau arrière des concurrents enterrés un peu vite la semaine passée. Maitre CoQ, Bureau Vallée II ou Advens for Cybersecurity pointent à moins de 70 milles et s’invitent à un nouveau départ aux portes de l’hémisphère Sud. En IMOCA, l’équateur météorologique surjoue son rôle de juge de paix. Qu’en sera-t-il pour les Class40 qui déboulent dans l’alizé et pourraient frapper à sa porte dans moins de 24 heures ?…


 

Multi50 : Une formalité ?
Quand le retard du second équivaut à la moitié de la route qui reste à parcourir, peut-on déjà crier victoire ? Certainement pas puisque la voile reste un sport mécanique avec tous les aléas que personne ne souhaite à Groupe GCA Mille et un sourires. Et aussi un sport de plein air, ce carburant indispensable qui pourrait jouer le coup de la panne en fin de nuit au leader. Un front froid se balade en effet dans l’hémisphère Sud et pourrait contrarier l’alizé. Pour l’instant, Gilles Lamiré et Antoine Carpentier n’ont pas ralenti. Après avoir doublé l’archipel Fernando de Noronha, ils tangentent Récife et continuent de naviguer plus vite que leurs poursuivants. Joli panache pour ce duo qui ne regarde pas dans son rétroviseur et n’a jamais été aussi près ce soir de la consécration bahianaise.


IMOCA : Rocambolesque !
10 concurrents en moins de 100 milles, des rescapés de l’option ouest qui reviennent aux portes du top five, un leader incontesté pendant 6 jours toujours à la peine ce matin… Indolore pour les Multi50 il y a seulement 36 heures, le Pot-au-noir a décidé de marquer de son sceau cette 14ème Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre chez les IMOCA. La flotte se comprime comme jamais et la dispersion en latitude maximise le champ des possibles. Certains comme  Groupe Apicil et Corum L’Epargne glissent dans l’ouest  quand 11th Hour ou PRB s’en sortent aussi très bien à l’est. Troisième ce matin, Kevin Escoffier explique son choix : « A bord de PRB, on ne voulait surtout pas être au milieu. L’est  nous paraissait bien sur les cartes et c’est aussi une position qui offre un bon angle dans l’alizé à la sortie. On a cherché à faire des petits décalages pour tenir cette position. 1 mille de gagné ici, c’est 2 milles à la sortie. Alors, on se bat ! »
C’est la guerre des nerfs actuellement chez les IMOCA  qui peinent dans l’ensemble à retrouver des vitesses à deux chiffres et ne seront sortis des tenailles du Pot-au-noir qu’à la mi-journée. Apivia sera en tête mais de combien ? On pourra à ce moment-là établir une hiérarchie, mais l’alizé de sud-est peut encore redistribuer les cartes. « Par rapport aux derniers foilers, on peut encore perdre 60 milles en deux jours ajoute Kevin Escoffier. Donc, si on pouvait avoir un petit matelas par rapport à certains en sortie, ce serait bien. »

Class40 : Petite pause avant le Pot
Pas de grand changement ce soir chez les Class40 dont les leaders ont dépassé la latitude du Cap Vert. Crédit Mutuel conforte son matelas d’avance alors que l’alizé a bien molli. Les conditions de vie sont bien plus agréables ce matin pour les Class40. Et la course semble sous contrôle pour le tandem Lipinski-Hardy qui contrôle dans l’axe Leyton et Aïna Enfance et Avenir, à 80 milles derrière. « Naviguer en tête ne change pas vraiment le rythme à bord expliquait ce matin Ian Lipinsky. Mais on prend le temps de bien faire les manoeuvres, on n’est pas dans l’urgence c’est agréable. On commence à regarder de près le Pot-au-noir. Pour l’instant sur les photos satellites, je ne vois qu’un gros nuage de 500 milles à traverser. C’est ma première expérience et je n’aime pas du tout les orages… J’espère en tous cas qu’on naura pas à vivre le scénario de Charal. »
Au dernier pointage, Crédit Mutuel, Leyton et Aïna Enfance et Avenir naviguent clairement un cran au dessus de leurs poursuivants. Ils devraient atteindre la porte d’entrée de l’équateur météo dans 24 heures environ.


Le Pot-au-noir est finalement bien difficile et bien sélectif cette année. Nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu et à valoriser notre option Est au prix de beaucoup d’efforts et de détermination entre les grains, les zones de vents soutenus, les moments à l’arrêt sous un nuage, parfois les pluies torrentielles. Notre tâche a été compliquée par une panne du système électrique de quille qui nous oblige à basculer notre quille de 4,2 tonnes à la main. L’alternance des zones ventées et non ventées nous a contraint à cette opération épuisante à maintes reprises. La bonne nouvelle c’est que la sortie du Pot est devant nous et que le plus dur est derrière





Bonjour
Inéxorablement, nous nous approchons du monstre : le Pot-au-noir !

Même si nous sommes un peu à la traîne, mais nous en profitons et pour l'instant nous vivons vraiment une belle transat, cela ne nous empêche pas de regarder un peu ce qui se passe devant, ne serait-ce que parce que le feuilleton du Pot-au-noir est passionnant et plein de rebondissements. Forcément, il y en a qui se demandent ce qu'ils ont fait de mal, et d'autres qui ne comprennent pas ce qu'ils ont fait de bien.

Ce n'est pas sans une certaine tristesse que nous assistons à l'engluement de Charal et franchement nous compatissons pour eux, car après la superbe course qu'ont fait Jeremy et Christopher, ils ne méritaient pas ça.
Remarque, ce n'est pas pour rien que ça s'appelle le Pot-au-noir. Peut-être que si cet endroit maudit des marins s'était appelé le Pot-au-jaune, il en fut autrement, comme quoi tout compte dans la déco d'un bateau. C'est comme ça, il ne faut jamais décevoir les enfants en se privant d'explications simples. Espérons que ce ne sera pas le Pot-au-vert en tous cas.

Franchement, le trou de souris où passer n'est pas simple à trouver. Nous avons beau avoir pas mal d'informations, toutes aussi scientifiques les unes que les autres, donc très aléatoires lorsqu'il s'agit des forces colossales et insondables de la Nature, qu'il faudra bien une part de chance pour se faufiler au travers de ce qui aurait du s'appeler le Pot-de-pus et enfin retrouver un régime de vent plus ou moins stable dans les Alizés de Sud-Est, qui devraient ensuite nous pousser, théoriquement, jusqu'à Salvador.

Sur les nombreux passages de Pot-au-noir que j'ai vécus, pas un ne ressemble aux autres. Donc je dois être très mauvais élève, car je n'en ai tiré aucune leçon. Mon expérience peut se résumer, à peu de chose près, à dire que soit ç'est une sacrée merdasse, ou bien, si les Dieux sont avec nous, juste comme un passage façon "comme une lettre à la Poste", celle du bon vieux temps, quand le courrier ne se perdait pas au milieu des publicités. Le Pot-au-noir, c'est comme beaucoup de choses dans la Vie, le plus important est d'être au bon endroit au bon moement, et ça c'est comme son lieu de naissance, on ne choisit pas vraiment.

Etant donné le faible enjeu du résultat pour nous (mais quand même...) nous abordons donc ce fameux Pot-au-noir avec plus de curiosité que d'appréhension. Normalement nous devrions être relativement tranquilles dans notre coin, et nous ne devrions donc au moins pas souffrir de l'affre du bateau qui est juste à une minuscule poignée de milles de nous, voir moins, et que nous voyons au radar et à l'AIS, et qui soudain, sans explication aucune, décolle inexorablement lorsque nous restons encore collés comme un tacot dans la vase. C'est un sentiment de frustration auquel aucun être humain normalement constitué ne peut se faire. Lorsque la situation est inverse, on ne jubile même pas, car justement nous savons ce que nos infortunés camarades ressentent, et il n'est jamais bon de se réjouir du malheur des autres, car s'il y a une morale en ce bas monde on finit toujours par payer ces courts moments de jouissance malsaine.

Donc advienne que pourra. Mais lorsque nous allons traverser cette zone complexe, il faudra bien avoir en mémoire le calvaire que cela devait être sur les équipages des anciens Grands Voiliers, aux manoeuvres complexes et exigeantes. Heureusement sur nos bateaux modernes, nous sommes plus véloces et plus réactifs, et même si un Imoca est autrement plus lourd à la manœuvre qu'un Class40, cela reste néanmoins de la gnognotte par rapport aux 3 ou 4 mâts à phares carrés. Donc respect à tous les anciens et c'est par leurs témoignages et leurs récits que cet endroit a acquis son nom et sa si sinistre réputation.

La suite au prochain épisode.




12ème jour de course sur Linkt.

Enfin un peu de calme, relatif car nous sommes en train de négocier (difficilement) le passage des dévents des îles du Cap Vert. La bataille va s'annoncer longue contre Crosscall et Made in Midi avec lesquels nous nous battons pour la 5ème place.

Hier dans le vent fort nous avons préféré assurer et faire en sorte de terminer la course avec l'ensemble de nos voiles en état de marche ce qui est chose faite.

Nous souffrons toujours un peu de notre décalage Est que nous allons essayer de réduire dans les prochains jours.

A part les conditions météo très prenantes et peu confortables, tout va bien sur Linkt, nous avons même découvert une série de petits clins d'œil très très sympas, un grand merci à toutes et à tous. Petit mot pour Alex Loison : "Tes petits gâteaux sont délicieux mais ils ne font pas gagner....!".

Salutations du cap vert !





A la suite de l’avarie survenue à la quille du bateau, les skippers Isabelle Joschke et Morgan Lagravière sont contraints d’abandonner la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. L’étendue des réparations nécessaires rend impossible de repartir en course dans les temps impartis. Isabelle Joschke reprendra la navigation en solitaire sur l’IMOCA MACSF à la fin du mois.





Dans la nuit si noire que la Lune se cache derrière ce qu'on appelle la ZIC : Zone de convergence intertropicale. Les éclairs dans le ciel laissent apparaître une masse nuageuse impressionnante. Ça y est, nous y sommes.

Le vent monte. Le temps de prendre le premier ris et de réparer l’enrouleur du grand gennaker, le vent monte à plus de 30 nœuds, la foudre tombe juste à côté de La Fabrique et fait trembler notre bonne vieille dame. Un simple regard nous a suffi avec Seb pour mettre le bateau en sécurité. Et comme toujours quand on finit de changer de voilure et qu’on est enfin en mode « safe »… le vent tombe.

Pas simple de savoir où passer dans cette zone assez étrange. Deux systèmes météorologiques qui se rencontrent et qui forment une zone que l'on préfère voir dans Thalassa qu’à bord d’un 60 pieds IMOCA. Maintenant, le jeu de la roulette russe commence. Qui va passer ? Où ? Avec quel nuage ? Voilà les questions qui nous rendent dingues actuellement. Nous voilà proches de la flotte, on a bien réussi à revenir sur tout le monde, mais il ne faut pas rester bloqués comme Charal. Je n'ose même pas me mettre à leur place, soyez forts les mecs.

Pour le moment, on ne s'arrête pas. Le bateau avance toujours, on scrute la flotte, savoir si nous avons fait le bon choix. Dur à dire ! La Fabrique n'aime pas la molle, ce qui est très embêtant pour les prochaines 24 heures. Il nous faut du vent !

Nous prenons alors une option, ça passe ou pas, on verra. Dans l'ensemble, on est forcés de la prendre mais je trouve que ça fait bien de dire qu'on tente un truc ! Ahahah.

Certains bateaux vont marcher mieux que nous dans ce genre de conditions, mais comme d’habitude, on ne va rien lâcher. C’est là où tout peut se jouer.

Alan, à bord de La Fabrique







Nous voilà au sud des îles du Cap Vert, après 2 bonnes journées de navigation au portant bien musclé ! Ca allait vite, ça cognait, ça enfournait parfois et, de temps en temps, des sorties de pistes... On a vu le speedo s'emballer plusieurs fois au-dessus de 28 nœuds, et faire un arrêt buffet derrière. Les voiles de portant n'aiment pas trop ça.

Il nous manque le grand spi depuis la première nuit, il restait donc un spi lourd de tête et un autre de capelage, les deux y sont passés, mais ils sont réparables et renvoyés à tour de rôle ! L’atelier réparation à l'intérieur n'est pas simple quand on se fait expulser à l'autre bout du bateau avec le cutter, les ciseaux, l'acétone... sous un taux d'humidité et de température proches du Hammam !

Une première réparation renvoyée en l'air, au tour de l'autre en chantier, une fois réparé c'est l'autre qui re-casse... donc on re-répare !! On est actifs !

Dans le but de préserver un peu nos réparations cette fois, on navigue sous gennaker tant qu'on peut le faire : en route vers le Pot-au-noir !

Le Pot-au-noir a l'air plutôt intéressant pour nous d'après les prévisions d'aujourd'hui (mais cette zone est un peu le monde de l'incertitude météo, comme on peut voir pour Charal...) : il freinerait largement nos concurrents, bien ancrés devant pour l'instant, et nous laisserait un peu tranquille ?...  Ca frise la poésie, mais on a le droit d'y croire ! 

Bonne journée






Bonjour,

Belle nuit sous spi, on est à 80 milles du Cap Vert ce matin.

Petit message technique : on avait un petit déficit de vitesse ces derniers jours. Nous ne pouvions pas mettre notre trinquette quand nous étions sous spi, car elle est trop avancée et ça devente le spi...

Il faudrait pour pouvoir le mettre reculer la cadène de trinquette sur le pont... Bon ça, on le fera en chantier, c'est quand même un peu de boulot.

Par contre, on a bricolé un système pour pouvoir reculer le point d'ancrage de la trinquette sur le pont, ce n'est pas très académique, c'est fait avec de la "ficelle", mais ça marche... Depuis hier en fin d'après-midi, on a la trinquette à poste en plus du spi, et ça glisse mieux...

Dommage qu'on ait embrayé si tard... 

La bonne idée est arrivée un peu tardivement...

Passage du Cap Vrert dans la journée donc, photos à suivre...

Très bon jeudi.

Jb et Alex qui barre...





Bonjour à tous !

C'est toujours humide à bord de Made in Midi, touours plus. A chaque vague, on remplit le cockpit et c'est comme ça depuis Madère et comme avant Madère c'était pareil car on était au près... Bref on est trempé depuis le début !!!
Bon, là ça va, c'est de l'eau chaude mais on a toujours besoin des manchons.
On a passé l'archipel du Cap Vert cette nuit sans voir les îles car les dévents sont ici un vrai piège qu'on essaie d'éviter.
Notre décalage dans l'ouest, ajouté à une journée de sangliers, dignes d'un Xavier Macaire, nous a permis de remonter d'une place au classement.
Le prochain objectif est le Pot-au-noir qui n'est jamais une partie favorite,
mais nous devons passer par cette épreuve avant les alizés du sud-est avec un peu d'humidité en prévision...

Je profite du passage à ces latitudes pour vous conseiller d'écouter ce matin dans votre voiture en augmentant le son : Y Amore de Salif Keita accompagné par Césaria Evora, les 2 géants du coin.

A bientôt !

Kito et Achille 
Made in Midi





Bonsoir à tous.

Nous sommes à 100 milles nautiques du Cap Vert. On essaye de se positionner au mieux pour passer les îles. Il va falloir bien gérer tout ça.

Nous sommes toujours sous spi... Hallucinante cette descente de Madère vers le Cap Vert ! Les poissons volants nous rendent visite de manière un peu cavalière, te sautent dessus, te font un bisou et glissent jusqu'à la jupe arrière du bateau pour retrouver l'eau.

Mince ! Je viens de terminer encore un pot de crème de marron en vous écrivant, j'abuse ! Je n'en aurais sûrement pas suffisament d'ici la fin de la course mais je crois bien que Mathieu à une petite réserve. Une petite négo devrait s'opérer dans les jours avenir... j'ai du chocolat en stock !

A demain après le Capo Verde



 

Hello !
On a décidé de calmer un peu le jeu cet après-midi, car c'était très sport et qu'il reste du chemin. Nous avons envoyé le petit spi, malgré tout on fait de belles pointes... Mais c'est plus stable disons qu'Edenred nous obéit plus qu'avant, du coup après les schuss de la nuit d'avant, on s'est bien restauré : j'ai joué les Italiens avec des pâtes au jambon de pays, Comté, huile d'olive ! Top ! On a savouré ! L'avitaillement a été bien fait par Caroline, la maman de Basile, on devrait en avoir largement assez jusqu’à la fin... Voire, on pourrait rallonger le parcours !!.
Cette nuit, on a empanné pour passer à l'ouest des îles du Cap Vert. Le vent s'est un peu calmé, on reste vigilant sur le trafic.
Manu et Basile




 

Dévent du cap Vert ? Que neni, dématage évité de peu !
Après 36h de portant musclé dans une mer casse-bateau, quelle ne fut pas notre surprise tout à coup de constater que notre étai dansait la lambada sur la plage avant avec notre trinquette... Une fois le mât sécurisé, nous avons pu constater avec soulagement que ce n'était que l'axe qui le tenait en place sur l'étrave qui était sorti de sa boucle. 3h de bricolage ambiancé spéléo dans la crash box plus tard… tout est de retour à sa place ! Encore une fois, rageant de laisser des milles gratuits comme ça aux copains, mais nous avons aussi conscience d'avoir eu beaucoup de chance sur ce coup. On n’est pas passé loin de se retrouver avec le mât sur le pont et la course qui s'arrêtait au cap Vert !
A bientôt pour de nouvelles aventures !!! (et si on pouvait raconter autre chose que nos missions réparation une fois, on serait content !)

 

CLASSEMENT MULTI50 à 09h00



Classement CLASS40 à  09h00



 

Classement IMOCA  à 09h00


Michel Lecomte

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