Il a pu enfin lâcher prise et savourer. Denis Van Weynbergh (D’ieteren Group) s’est offert les joies du chenal ce samedi matin avec ses proches. L’affluence matinale était au rendez-vous autour du chenal et sur les pontons où l’attendaient notamment Manuel Cousin et Arnaud Boissières. Très ému, Denis a livré ses premières impressions après ses 117 jours en mer.
Ce que je ressens, c’est indescriptible, j’ai l’impression d’être sur un nuage, de flotter ! Je n’ai jamais pris de drogue mais je crois que c’est mieux que ça. Tout, du 11 novembre jusqu’à tout à l’heure ! Même la manœuvre pour affaler était super difficile. Si je la ratais, je m’échouais sur la plage… Ça aurait fait une belle histoire belge ! Tout était compliqué, dur… Il faut être masochiste pour continuer et pour vouloir revenir ! J’ai surtout essayé de ne rien lâcher. J’ai failli abandonner plusieurs fois, je me disais qu’il fallait tenir et à chaque fois, ça s’est bien passé… J’ai même passé le cap Horn au près. Je ne sais pas qui l’a déjà fait à part les anciens quand ils allaient dans l’autre sens.
C’était incroyable. Moi, le petit Denis Van Weynbergh, qui arrive devant des dizaines de personnes, des spectateurs avec des fumigènes…. Et il y a même le président de la Vendée (Alain Leboeuf) qui est venu. Tout le monde est là ! Je ne me rends pas compte d’autant plus que je me suis coupé de tout depuis quinze jours. Il y a plein de gens que je connais, qui viennent de Belgique…