Electron libre de la cancérologie française Du point de vue des autorités sanitaires, le service de Nicole Delépine est loin d’être dans les clous. Electron libre de la cancérologie française, la pédiatre préfère une pratique plus « adaptée » à chaque patient où l’on dose les produits administrés au cas par cas. Et c’est justement ces méthodes « alternatives » uniques en France, que viennent chercher une quarantaine de jeunes patients chaque année. A l’occasion du prochain départ à la retraite de la professeur, âgée de 68 ans, l’annonce de l’AP-HP de fermer prochainement ce service atypique a provoqué la colère de l’association Ametist, qui défend l’unité depuis 1990. L’association a déposé une plainte pour « délaissement d’enfants » en avril dernier. Une pétition est aussi en ligne. Depuis sa création il y a trente ans, cette unité pionnière de l’oncologie pédiatrique a maintes fois été menacée de fermeture. Elle a connu plusieurs déménagements, jusqu’à son arrivée à Garches en 2004. « Ici, les enfants bénéficient d’un suivi heure par heure lorsqu’ils reçoivent un traitement. Il y a toujours un médecin présent jour et nuit. Dans les autres unités, que nous avons tous expérimentées en tant que parents, nous ne retrouvons jamais la même approche », explique Sophie, maman d’Hugo, qui soutient les quatre grévistes. Pour calmer les tensions, Martin Hirsch a réaffirmé que « l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Ambroise-Paré assurera la continuité des traitements en cours pour les enfants dont la famille le souhaiterait ». Pas suffisant pour les grévistes, qui veulent une succession à Nicole Delépine. Ce contenu a été publié dans Déontologie médicale, Santé par Pryska Ducoeurjoly
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